Le royaume des ondes

Publié le par Claude Rouleau

Comme je l’expliquais la veille, la production télévisuelle et cinématographique de Québec n’a jamais  réussi à  prendre un réel envol à Québec.  Par contre, il en va autrement de l’univers de la radio.  Depuis des décennies la région se distingue par un certain style de communicateurs que je qualifie de singulier.  Pour plusieurs personnes, nous sommes les sujets d’une royauté dirigée par un groupe restreint de souverains qui s’accaparent le monopole des ondes.  Certains vont même jusqu’à affirmer que notre région est un incubateur qui génère une « radio poubelle ». La verve d’un petit nombre d’animateurs en  mal de popularité vient brouiller les cartes. Avec le retour de Robert Gillet au micro, pas plus tard qu'hier, l’interrogation demeure d’actualité. 


Contrairement à Montréal, où il est courant d’engager des gens issus du monde de la télé et du spectacle, Québec choisit des communicateurs professionnels. .  Issus des rares écoles de médias ou  formés sur le tas, ces praticiens de l’information deviennent, plus souvent qu’à leur tour, de véritables vedettes aussi appréciées que les athlètes du sport professionnel. Cette situation engendre de nombreux débordements.  Il arrive un moment ou la star du jour, adulée par des dizaines de milliers de personnes, perde pied et plonge dans l’univers du « jaunisme ». La star devient, du jour au lendemain, une espèce d’insecte qu’on prend plaisir à piétiner allégrement.   Robert Gillet  n'a pas échappé à cette implacable logique.  Dans les prochains jours, je vais tenter de présenter cet homme de radio aux multiples vies.

 

 

Publié dans Radio

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